Sur la place, près du marché, de chaque côté de la fontaine, deux robinets étaient disponibles pour approvisioner en eau tous ceux qui dans le village ne bénéficiaient pas, chez eux, de l'eau courante et dont les enfants venaient, à l'aide de seaux, tirer et porter l'eau...
Durant les jours de marché vous pouviez rencontrer dans les rues : Le boucher, transportant son quartier de viande,
la marchande qui chargeait, sur la tête, cette courge appelée giraumon ou giraumont,
dans un panier des épices à découvrir par un petit clic :
dans un autre panier des cocos secs...
Que se passait-il près de la rivière ?
Entre les deux ponts, sur un bord de la rivière, chaque jour on pouvait voir les
lavandières au travail, ces blanchisseuses...dont parlait Lafcadio Hearn.
Le plus souvent on apercevait l'une des plus vaillantes d'entre elles, Bertha qui était sourde et
muette de naissance !
Mais pour l'habitant des campagnes "la terre lui prodiguait une nourriture facile" par
la houe
et le coutelas
Pour planter il a fallu le labourage avec la houe.... La coupe a necessité le coutelas... Enfin les cannes à sucre pourront être chargées dans les charettes...
L'utilisation de la houe me fait penser aussi aux
assauts que donnaient les cultivateurs du
Grand-Fond !