Obsèques nationales pour Aimé Césaire
Dimanche 20 avril 2008



"Aimé Césaire - Trois jours d'hommage et des obséques nationales" :
LCI.fr et france24.com


"Le journal du dimanche" affichejournal_du_dimanche

A la une, "le Parisien" affiche Parisien

Les cérémonies au stade Pierre Aliker

A son arrivée Niclas Sarkozy
Président de la République
salue les enfants d'Aimé Césaire...



Il échange quelques mots
avec deux anciens
Premiers Ministres socialistes.
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Aliker
La cérrémonie commence par le discours de Pierre Aliker
et
la minute de silence que commence Nicolas Sarkosy

(voir Sarkosy piégé par Pierre Aliker sur bworldconnection.com/)
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Des acteurs antillais, guyanais et africains diront
la poésie et l'engagement de Césaire, à travers son oeuvre, comme
Cahier du retour au pays natal et Le discours sur le colonialisme
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mamBayrou1stade1 Dans le public du stade toutes les personnalités de la Martinique (comme Alfred Marie-Jeanne) étaient là et on pouvait voir des ministres (Yves Jégo, Christine Albanel, Michèle Alliot-Marie, Rama Yade) certains membres du Parti Socialiste (Ségolène Royal, Lionel Jospin, Laurent Fabius, Pierre Mauroy, François Hollande) il y avait aussi François Bayrou... On remarquait le footballeur Lilian Thuram comme d'autres personnalités des Caraïbes ou d'Afrique...

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Accompagné par la foule Aimé Césaire regagnera sa dernière demeure !
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EÏA POUR CÉSAIRE !

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Sept mois après le décès d’Aimé Césaire, sa mémoire ne cesse d’être bousculée.
Dernière nouvelle en date : la facture de ses obsèques nationales, non réglée par l’Etat, comme prévu par le décret du 18 avril 2008.
Organisé du 17 au 20 avril 2008, l’hommage avait rassemblé une importante classe politique venue de l’Hexagone mais aussi d’Outre-Mer et d’Afrique, au stade Dillon (dit "Pierre Aliker") mais aussi l’ensemble de la population martiniquaise venue saluer une dernière fois le Nègre Fondamental. Vous pouvez voir les photos sur Grioo Village.
Rappelons les faits : Aimé Césaire décède le 17 avril après avoir été hospitalisé pendant près d’une semaine.
A cette annonce, Nicolas Sarkozy témoigne de l’envie de vouloir organiser un hommage national à l’auteur du Discours sur le Colonialisme. Pris au dépourvus, les martiniquais prennent en charge l’ensemble de la cérémonie et des manifestations de manière a offrir un hommage national, digne de son renom, à celui-qui-les-a-reconnus.
Jamais le peuple martiniquais ne se sera exprimé aussi fièrement devant l'ensemble de la classe politique hexagonale quant à son identité, sa culture et son histoire.
Précisons tout de même que la famille et le peuple n’ont jamais été réellement partisans du "m’as-tu-vu" pratiqué par les idées hexagonales, comme le rappelle une consœur de France-Antilles, le quotidien régional d’information, dans l’édition du 6 octobre dernier.
Mais renom ou pas, et même en ce qui concerne un grand homme comme Aimé Césaire, tout cela a un prix, non connu du public mais, on le suppose au vue de la cérémonie, important.
Hors de question de réclamer quoique ce soit à l'Etat
Lors du dernier Conseil Municipal de la ville de Fort-de-France, le député-maire Serge Letchimy a abordé le sujet très controversé.
Après délibérations, c’est la ville qui prendra en charge la totalité des frais des obsèques. Le communiqué officiel émanant du cabinet du Maire révèle que le décret du 18 avril 2008 « ne pose cependant aucun principe financier, ni mesure d'exécution comptable relatifs à ces obsèques. Il y a donc une contradiction entre la nature nationale de la cérémonie et la prise en charge municipale des frais concernés. »
Serge Letchimy a appelé les élus municipaux à se prononcer sur cette question « afin de lever cette contradiction, et permettre le paiement par la collectivité de ces dépenses en attendant la clarification de l'Etat qui n'est pas intervenue à ce jour, il y a lieu d'affirmer par délibération du Conseil Municipal que les différents frais afférents à ces obsèques seront assumés par la ville de Fort-de-France sur son budget."
"Nous ne demanderons jamais quoique ce soit à l'Etat à ce niveau là. Je pense qu’Aimé Césaire ne me le pardonnerait pas. » (Serge Letchimy)
Assistant au Conseil Municipal, notre consœur de France-Antilles, rapporte que, même s’il a été contesté, Serge Letchimy a exprimé la volonté de procéder au vote pour savoir si la facture peut ou non être régularisée par la Mairie, plutôt que d’épiloguer sur la proposition.
Ce dernier a aussi expliqué qu’il ne « veut pas que le nom d’Aimé Césaire soit pris dans le débat », n’oubliant pas de préciser que « si maintenant l’Etat veut honorer son engagement et le droit, il fait ce qu’il veut » avouant qu’il « ne demandera jamais quoique ce soit à l’Etat à ce niveau là, je (il) pense qu’Aimé Césaire ne (lui) me le pardonnerait pas. »
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