Case-Pilote de 1960 à 1969
1961
27 août 1961, à Case-Pilote, Création d'un Cercle Artistique et littéraire : "IDEAL CLUB"
Les objectifs que l'on trouve dans les statuts, sont :
- Défendre la laïcité, aider et veiller à ce que les lois concernant l'obligation scolaire soient effectivement et intégralement appliquées à la Martinique.
- Collaborer à l'enseignement péri et post scolaire en instituant notament des conférences d'enseignement général (humanités populaires), des conférences sur le passé historique et culturel de la Martinique et des pays voisins, des causeries sur les notions de Droit qui permettent aux membres de l'Association l'execice des fonctions électives ou leur propre défense sur le plan économique et social.
- Procurer à ses membres des distractions saines et éducatives (bibliothéque, audtions radiophoniques, concerts, projections cinématographiques, contributions aux manifestations sportives.
Le Conseil d'Administration du Cercle comprenait 6 membres.
1963
L'AFFAIRE DE L'O.J.A.M
"Les recherches entreprises en vue d'identifier les chefs de ce mouvement clandestin et de préciser la nature de celui-ci, n'avaient donné aucun résultat, lorsque le 27 janvier 1963, en pleine campagne, sur le bord d'une route, les gendarmes de la Brigade de Case-Pilote découvrirent une serviette contenant de nombreux documents se rapportant à l'activité de l'O.J.A.M.
L'examen de ces pièces permis de constater qu'elles appartenaient à un nommé ARMOUGON Henri, domicilié à Fort de France où il exerçait la profession de Contrôleur des Douanes».
Gesner Mencé, membre de l'O.J.A.M, a écrit dans L'HISTOIRE DE L'OJAM ou LE COMPLOT DU MARDI GRAS :
"C'était le " complot du Mardi Gras " puisque, paraît-il , nous projetions de faire péter des bombes durant la mascarades de ce jour de liesse et de joyeusetés ; ( on lira à ce sujet , la savoureuse déclaration du député Emmanuel Véry ) ; l'on affirmait que nos armes provenaient de Cuba, attendant dans quelques cache à Case-Pilote où un canot était déjà gréé pour que nos agents aillent à Dominique débattre de la négociation ; que contact devait être pris avec des révolutionnaires de Saint-Domingue devant se rendre en Martinique.. Peut-être pour jeter les bases d'une éventuelle rencontre avec Fidel ou El Ché , nos armuriers désignés ; qu'un maquis était en préparation au lieu dit " Case brûlée " dans la campagne de Case-Pilote."
Voir l'article de meetaw.com
1965
Roger LISE est élu Maire de Case-Pilote.
1968
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